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« Noël des Cathédrales » est de retour !
Cet hiver, « Le Sablier de Noël » fera escale à Lille, Bruxelles et Tournai.
« Le Combat des Anges » s’invitera dans les villes de Liège, Namur et Arlon.

Tic tac, tic tac… Si le temps ne nous rend pas plus sages, au moins nous apprend-il à vivre d’espoir, au rythme éternel des aiguilles du cadran des horloges…

Mais, ô drame, en cette nuit magique, les heures semblent avoir arrêté leur décompte! Il faudra dès lors toute la science du Sablier de Noël pour remettre les pendules à l’heure avec sa clé magique, afin que sonnent les douze coups de minuit, oracle d’un espoir renouvelé!

Luc PETIT allie toutes les disciplines et les moyens techniques les plus innovants afin de présenter, à chaque spectacle, des atmosphères surprenantes et magiques.

Et avec le célèbre duo de mimes des Frères Taquin.

OPERA PATRIMONIAL

DIRECTION ARTISTIQUE ET MISE EN SCÈNE

LUC PETIT

TEXTE

MICHEL TEHEUX

PRODUCTION

LES NOCTURNALES ASBL

CATEGORIE

OPÉRA PATRIMONIAL

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PARTAGE :

"LE SABLIER DE NOËL"

Cette nuit-là, tout paraissait ordinaire. Une nuit sans histoire. Une nuit sans fin, comme si elle condensait une fois de plus, une fois encore, des siècles de questions, des interroga-tions montées du fond des âges. Une nuit comme toutes les nuits. Une, dans l’éternel recommencement d’une histoire sans histoire.

Cette nuit-là, cependant, le temps allait enfanter l’éternité

Sur une idée et un texte de Michel Teheux une production de Nocturnales, une création de Luc Petit

L’ Horloger de Noël

Incontournable… je m’impose : rien ne peut m’arrêter ! Indiscret…. je m’immisce jusque dans les rendez-vous qui se voulaient secrets ! Impérial, j’enferme tout dans le carcan de mon pouvoir !…

Chronos, c’est mon nom !

Je suis douze chiffres enchaînés pour une ronde infernale. Je tourne, je tourne. Toujours. Pour toujours… Je vous épuise et vous dévore, je vous rappelle à mes ordres aux bracelets de vos montres.

Je règle vos occupations et rythme vos journées, je m’impose aux clochers de vos cathédrales, aux beffrois de vos cités, aux cadrans de vos gares.

Chronos, c’est mon nom !

« Quelle heures est-il ? »… « Je n’ai pas le temps »…

Le temps s’écoule, sablier qui me torture. Pourquoi le temps ? Pourquoi le temps s’il ne va qu’à se perdre ? Et pourquoi l’homme ?

Je m’enroule sur moi-même. Indéfiniment événements déjà dépassés lorsqu’on en parle. Chronos…je ne mesure que du non-changement. Une histoire qui n’est pas une histoire, entassement de noms écrits les uns au-dessus des autres, alignés pour donner un semblant de parcours et d’avancée.

Mais ces noms sont ceux de licenciés, de remerciés ou de mis à la porte, les noms d’un passé dépassé, ce sont les mis en chômage de l’avenir, les mis à la retraite du présent.

 

Le temps n’engendre que le temps. Ephémère. Vent, tout est vent !

Je dois me résoudre à l’évidence désespérante ! Pourquoi le vent ? Pourquoi le vent s’il ne mène qu’au hasard ? Et pourquoi l’homme ?

Mon histoire est une histoire sans histoire. Une histoire décousue, une aventure décomposée ! Devenir est un rêve !

Regardez : je ne tiens en mes mains que des morceaux de vie, des lambeaux de vie sans vie ! Des noms qui deviendront des sans-nom. Liste interminable. Sans début et sans fin.

Des noms devenus anonymes. Des noms en cendres, tombés en poussière et en oubli.

Pourquoi le temps s’il ne peut bâtir un avenir ?Et pourquoi l’homme s’il n’est qu’un destin sans destinée ?

Et si je prenais à bras le corps les enchaînements des fatalités ? Et si je tirais un fil rouge dans les mailles effilochées du devenir ?

Le temps serait-il commencement de commencements ?

Chronos, c’est mon nom ? Un enroulement de générations ! Chaque génération de cette liste nomme un massacre de possibles.

Mon nom est une mécanique implacable : je n’engendre que du temps éphémère. Passant. Passager. Fuyant. Tout est vent.

Non ! Le vent n’est pas que vent ; les généalogies ne sont pas que des héritages : elles sont aussi filiation.

L’écoulement du temps serait-il alors marche du temps ? Le passager, passage ?

L’enchaînement des jours pourrait guetter le jour qui est plus que le jour. Oui levez-vous les empêcheurs de tourner en rond, les briseurs des fatalités, vous qui faites avancer le temps.

Là… écoutez les questionneurs : poser des questions n’est-ce pas déjà briser l’interrogation ? Là… découvrez les espérants : ne pas faire taire l’inquiétude n’est-ce pas déjà ouvrir les portes closes de la nuit ?

Oui pour briser la fatalité du temps, racontez le souvenir des vieux récits, ces histoires de promesses qui font chanter la vie.

Les entendez-vous ces chansons qui sentent bon l’avenir : le renouveau, les naissances et l’éternité ?

Pourquoi ces listes de noms effacés si c’est pour, à la fin, tourner court ? Pourquoi tant de chemins parcourus si c’est pour passer à côté du moment où tout va basculer ?

Et si quelque-chose allait donc être possible …Et si quelque-chose se mettait en place…Et si quelque-chose allait pouvoir venir…
Quelque-chose… ou quelqu’un…

Entendez-vous ce chand venu d’ailleurs ?
« Paix aux hommes car Dieu les aime ! Paix à tous ceux qui sont de bonne volonté ! »

Pressez-vous…les anges déjà entrent en scène : ils répètent l’annonce à faire : ils collection-nent les étoiles pour pouvoir les semer et faire d’une certaine nuit celle de Noël !
Vite, pour contrecarrer l’engourdissement du temps, conjuguer l’impatience de votre espérance, la ferveur de votre recherche, l’entêtement de vos passages ! Pour qu’à minuit, cette nuit-là, le jour soit plus que le jour !

Depuis le 1er jour, j’ai rêvé de ce jour, j’ai préparé ce jour. Moi, chronos, l’horloger du temps, j’ai désiré pouvoir arrêter un instant l’implacable danse des aiguilles du temps.

Pour faire sonner minuit.

Pour annoncer le jour qui brise la répétition des jours.

Je dois devancer ceux qui font avancer le temps, les chercheurs et les questionneurs, les enthousiastes et les entêtés, les passionnés et les espérants.

Je dois les encourager : je dois trouver la clef qui brisera l’enfermement du temps enroulé sur lui-même. Pour libérer l’espérance qui l’ouvrira sur le présent de l’éternité.

Là-bas, aux portes de Bethléem tout s’est passé comme si l’histoire s’était tenue en silence, à la limite extrême de l’attente.

Comme si le temps ne pouvait culminer qu’en cet instant.
L’horloger de Noël s’apprête à arrêter la danse intense du temps : il était enfin venu le temps pour Jésus de naître.

Et pour l’aider à sonner minuit, l’horloger convoquait quelques bergers

Qui donc a parlé de paix et d’un enfant roulé de langes ?
Qu’importe finalement ?
Vous avez voulu croire que ce n’était pas un rêve : quand le temps s’écoule, inexorable, il ne reste plus qu’à risquer d’aller là où il nous convoque.

Emmenez-nous : allons voir Bethléem ce qui nous a été donné.

Cette nuit-là, quelque part, aux portes de Bethléem, il y a eu ce cri qui traverse les siècles, un cri de naissance. Le premier cri d’un monde nouveau. Dans l’étable Marie souriait : elle accouchait de l’Infini.

L’avez-vous entendu ce cri ? il traverse les siècles. Ce cri d’éternité fait rêver le temps.
Il faut donc ranimer l’enchaînement des jours.

Sablier, réveille-toi : fais avancer le temps vers ses accomplissements !

Venez avec moi :
Sondez le silence de toutes les nuits ; un murmure monte de cette nuit là pour qu’elles soient peuplées de promesses i

Recueillez la mémoire des pistes qui ont fait avancer l’histoire : beaucoup de chemins ont été effacés par le temps et les vents contraires, mais tant d’autres restent des invitations à partir !

Vous les hommes du dépassement et du déplacement, vous les voyants dans le noir, venez relancer la marche du temps : conjuguez l’impatience de vos espoirs, la ferveur de vos recherches, l’entêtement de vos passages.

Le temps n’emporte que ce qui passe, il se gagne quand il se perd et se perd à ne rien faire que d’aimer.

 

Oui venez : relancer l’avenir du présent !

Prenez par la main tous les questionneurs et les espérants : Bethléem est le porte nom de toutes les attentes.

Avec moi, relancez l’horloge qui fait avancer le temps : à Bethléem, il n’y avait rien à voir, il y avait juste à accueillir une parole.

Parce que à Bethléem l’Eternité a voulu l’aujourd’hui des hommes, chaque jour devient en travail d’éternité, chaque jour devient Noël.